L’édito du Président

 

Malgré l’apparente compréhension des ministères concernés (Matignon, Droits de la femme et des solidarités, Agriculture, Commission des affaires sociales,) et l’appui de nos députés ruraux, nos revendications restent encore en attente de financement. Le Président de la République et son gouvernement restent sourd à notre avenir.

Pourtant après avoir auditionné l’ANRAF, la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale a considéré que ses demandes appuyées par la caisse centrale de la MSA étaient légitimes et urgentes. Malheureusement à ce jour ses conclusions sont restées sans suite.

Si dans son discours de politique générale, le premier Ministre a annoncé un montant minimum de retraite de 85% du Smic pour les futurs retraités, nous, les retraités agricoles actuels aux minuscules retraites, très en dessous des minimas sociaux (seuil de pauvreté et ASPA) revendiquons une égalité de traitement et exigeons immédiatement une revalorisation généralisée de nos retraites, hommes, femmes, avec un seuil minimum de 1000 euros mensuel.

 

Nous demandons aussi et avec insistance depuis la fondation de l’ANRAF, la prise en charge de la perte d’autonomie ou dépendance , source d’angoisse et d’inquiétude après des années de vie dans la précarité avec d’aussi petites pensions, à 100% par la sécurité sociale.

 

Je vous demande à toutes et à tous de rester mobilisés. Préparez vos casquettes jaunes, le dernier conseil d’administration de l’ANRAF a décidé d’organiser des manifestations régionales au cours de l’automne, au mois d’octobre, pour exprimer notre mécontentement mais aussi pour soutenir André CHASSAIGNE et tous les Députés associés au projet d’une nouvelle proposition de loi de revalorisation de toutes les retraites agricoles.

 

Ne lâchons rien et continuons de défendre plus haut et plus fort nos justes revendications.